L’état de dégradation extrême de la Guinée constitue un autre symbole accablant de la défaillance de l’État. En débarquant en Guinée, on a l’impression que 10 milliards de dollars y ont été désinvestis depuis 2010, à moins que la réalisation des hôtels ait couté la bagatelle de 10 milliards de dollars. Le faible accès des populations aux infrastructures économiques et sociales (électricité, eau, gaz, services sociaux et de santé, éducation, assainissement, routes, ponts, aéroports, ports, services de télécommunication, etc.), base du développement, est préoccupant pour un pays au plus fort de sa croissance démographique (2,84 % en 2018 selon l’ONU).
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